Dôme, Tome 1 : Enfermés, de King

« A deux milles pieds d’altitude, Claudette Sanders prenait une leçon de pilotage. » Stephen King, première phrase de Dôme, Tome 1

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Enrobage : Dôme, Tome 1, de Stephen King
Fève : Etats-Unis / Under The Dome
Ecadossage : Le Dôme : personne n’y entre, personne n’en sort. A la fin de l’automne, la petite ville de Chester Mill, dans le Maine, est inexplicablement et brutalement isolée du reste du monde par un champ de force invisible. Personne ne comprend ce qu’est ce dôme transparent, d’où il vient et quand – ou si – il partira. L’armée semble impuissante à ouvrir un passage tandis que les ressources à l’intérieur de Chester Mill se raréfient. Big Jim Rennie, un politicien pourri jusqu’à l’os, voit tout de suite le bénéfice qu’il peut tirer de la situation, lui qui a toujours rêvé de mettre la ville sous sa coupe. Un nouvel ordre social régi par la terreur s’installe et la résistance s’organise autour de Dale Barbara, vétéran de l’Irak et chef cuistot fraîchement débarqué en ville…
Ganache : Roman / Science-Fiction
Tempérage :  829 pages /3,2 cm / Le Livre de Poche / 8€90

Sa dernière pensée, avant de sombrer dans les ténèbres dans lesquelles nous sombrons tous marmottes comme être humains fut : « Qu’est-ce qu’il a bien pu se passer ? »

1 étoiles

Autant vous prévenir tout de suite, ici non plus, je n’ai pas apprécier le style de l’auteur ni adoré ma lecture. Mais c’était mieux que dans Dreamcatcher.

Tout d’abord, ce roman a un gros soucis : soixante-quatre personnages. Mais pourquoi ? Qu’est-ce qui est passé par la tête de l’auteur à ce moment-là ? Il nous fait une crise de solitude ? Bon, ça aurait pu passer si trente d’entre eux n’était pas des personnages importants : parce que oui, il y a trente personnages importants dont dix principaux ! Stop !!! Dix principaux ! Il y a un problème là ! C’est plus possible !
Et oui, il y a un autre problème : les noms ! Bah oui, parce que quand on a soixante-quatre personnages (qui ont chacun un prénom, un nom et un surnom) bah, forcément ils ont tous les mêmes noms, « Jack » « Jackie » « Jim » ou encore « John », et on finit par les confondre. Et c’est tellement agréable quand on croit que Bidule est mort mais que merde, pourquoi il passe l’aspirateur ?

Ensuite, il y a de petites incohérences au niveau du temps : il est sensé s’être passé trois ou quatre jours depuis l’arrivée du dôme mais quand on referme le livre, on a l’impression qu’il s’est déroulé un mois ; et là encore, je dis non ! Parce que, que l’on est l’impression qu’il se soit passé un semaine au lieu de trois jours, ça passe encore, mais un mois, non ! Juste non !
Après, pourquoi cette impression ? Sûrement parce que l’on suit plein de personnages différents et que l’on a donc leur point de vue à tous : un chapitre, un événement, est donc raconter plusieurs fois , ce qui pourrait créer quelque chose de très détaillé mais qui, au final, devient plutôt ennuyant…
L’autre raison, c’est aussi que certaines choses arrivent un peu trop vite : (pour pas trop spoiler) le président fait déjà un discours au bout de quelques heures…

Enfin, je n’ai absolument pas accroché au style de l’auteur mais j’ai compris pourquoi : il nous donne une impression d’être complètement décroché de l’histoire, à l’extérieur complet. C’est un peu comme si on observais un match de football du quel on a rien à faire dans le but d’écrire un article parfaitement objectif. J’ai pas vraiment les mots pour décrire, c’est assez bizarre, et pas très agréable, je trouve…

Et surtout, quelque chose à noter, c’est que ce livre ne m’a pas marqué, il m’a beaucoup ennuyé, et je serais bien incapable de le résumer correctement, mais il y a un passage sans importance qui m’a marqué, celui de la marmotte coupée en deux par le dôme !
Par contre, j’ai juste un petit problème par rapport à ça (c’est peut-être cent pour cent à cause de moi) : y a-t-il réellement des marmottes dans le Maine ? Ne sont-elles pas sensées vivre dans les montagnes ?

C’est là dessus que je termine, en disant que King a presque autant de chance de revenir faire un tout chez moi que Nora Roberts. Je n’aime vraiment pas sont style, et c’est dommage car je reste persuadée que pour avoir envoûter le monde ainsi, il doit écrire d’excellent roman.

Couverture de l’édition Albin Michel du roman. La couverture Le Livre de Poche est quasiment la même.

Couverture : 2,5/3 => J’aime beaucoup la couverture, surtout l’idée qu’avec le tome 2 cela nous donne une vue d’ensemble. Par contre, c’est dommage que la ville ne ressemble pas vraiment à la description qu’on nous en fait…
Ecriture : 2/6 => Encore une fois, je n’ai pas accroché au style de Stephen King…
Personnages : 2/6 => Beaucoup, beaucoup trop de personnages…
Histoire : 2/5 => Comme pour le style, je n’ai pas accroché plus que ça.

Bilan :  8,5/20=> Chocolat blanc !

¿ Et vous, vous en avez pensé quoi ?

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Publié le 4 octobre 2014, dans Chocolat blanc, Critique Littéraire, Roman, Trésor Maya, et tagué , , , , , , . Bookmarquez ce permalien. 13 Commentaires.

  1. J’ai l’intégrale en VO dans ma PAL ^^

  2. J’ai pas accroché non plus, trop de personnages ça c’est sûr, et le style long. C’est sensé nous faire ressentir une tension de huis-clos, mais moi je n’ai rien ressenti de tel. Je me suis ennuyée.

  3. Bon … dome je ne connais que la série TV que j’adore ! King est particulier à lire, c’est où il a tout bon où il passe à côté. A l’occasion de je piquerai le livre à Fiston alors pour voir si le livre m’aurait autant plu que la série !

  4. J’ai lu beaucoup de livre de stephen king (ma bibliotheque en est remplie) mais c’est vrai que c’est le livre que j’ai le moins apprecié, on s’ennuie severe surtout dans le tome 2. trop de personnages qu’on fini par s’y perdre

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