Séance de rattrapage #1 : L’étranger, d’Albert Camus

Hi !

Vous avez dû le remarquer, depuis mi-février je suis pas mal absente. Quelques urgences, des petits problèmes, un amoncellement de fatigue et deux ou trois autres petits trucs sont sûrement la version la plus courte de l’explication. Même si, j’avoue, la vue du retard énorme (seize en oubliant l’année précédente) que j’ai côté critiques ne m’a pas vraiment aidé à me motiver… Donc, voici une séance de rattrapage pour parler de quelques uns de ces livres !

Photo de Gérard Rondeau / Agence Vu (détail).

C’est quoi ?

L’étranger est le premier roman d’Albert Camus qui raconte l’histoire du narrateur-personnage Mersault, un homme qui vit en Algérie au XXe siècle. Ce personnage semble insensible, étranger à sa propre vie ce qui conduit plus ou moins directement à sa mort. Cette absence d’empathie vient en partie du style utilisé, créant une distance entre les faits que nous raconte le personnage et sa vie :

Aujourd’hui maman est morte. Ou peut-être hier, je ne sais pas. J’ai reçu un télégramme de l’asile : « Mère décédée. Enterrement demain. Sentiments distingués. » Cela ne veut rien dire. C’était peut-être hier.
[…] Pour le moment, c’est un peu comme si maman n’était pas morte. Après l’enterrement, au contraire, ce sera une affaire classée et tout aura revêtu une allure plus officielle.

Partie I, Chapitre 1

Ce roman propose une critique de la société, avec un personnage en marge sans qu’il ne chercher à l’être. Il illustre aussi la philosophie de l’absurde de l’auteur.

C’est comment ?

Personnellement, j’ai bien accroché. Si le style peut paraître étrange au premier abord, il devient rapidement fluide et facile à lire tout en étant un indéniable exercice de style plein d’originalité. Il marque le roman.
Côté personnage, le côté « détaché » de Meursault rend compliquer toute identification ou appréciation des personnages. Pourtant, on se rend compte en fermant le roman, que ces personnages ce sont fait appréciés, et bien plus qu’on ne l’imaginait.

Au final, c’est une très bonne lecture. Je n’ai franchement rien à lui reprocher et lui met aujourd’hui une jolie note de 17/20 même si en le terminant, je ne lui avait donner « que » 15.

 

 

 

 

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Publié le 4 mars 2015, dans Choco, Chocolat noir, Critique Littéraire, Roman, et tagué , , , , , , . Bookmarquez ce permalien. 2 Commentaires.

  1. Un classique que j’ai personnellement lu en cours de français au lycée. Je suis même tombée dessus au bac français oral ! Et j’ai eu 16 ! de quoi me donner des bons souvenirs de ce livre, même si au final je n’avais pas accroché plus que ça à la lecture … ^^

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