Toxicité maximale : Virus mortel, de Puard

« Ils se côtoyaient depuis six mois maintenant, sans faire attention les uns aux autres. » Bertrand Puard, première phrase de Toxicité maximale

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Enrobage : Les Effacés, Tome 1 : Toxicité maximale, de Bertrand Puard
Fève : France / Toxicité maximale
Ecadossage : Ilsa, Mathilde, Émile et Zacharie. Leurs parents respectifs ont été assassinés parce qu’ils en savaient trop. Eux ont échappé à la mort et n’ont plus d’existence légale. Ils ont un ange gardien : Nicolas Mandragore, ancien directeur de l’Institut médico-légal de Paris. Un personnage bien mystérieux dont on ne sait rien.Ils sont quatre, et vont tous lutter contre une société où seule la loi du plus puissant compte. Leur mission : rétablir la vérité sur des affaires trop vite classées par les autorités. Pour que les coupables soient châtiés. Et pour que jamais plus personnes ne soit « traité » au nom d’intérêts très controversés.
Ils sont les EFFACÈS.
Ganache : Roman / Jeunesse, Aventure
Tempérage :  360 pages /2,8 cm / Hachette / 14€50

Ce fut donc Neil qui rompit le silence.
-Je ne sais pas si vous êtes au courant, mais ma situation craint. Je suis retenu prisonnier dans une villa paumée.
Zacharie, seul, sourit.
-J’ai bien tenté de m’évader sous l’orage tout à l’heure, mais je me suis évanoui d’un coup. C’était étrange. D’autant qu’à mon réveil, j’étais paisiblement allongé sur un canapé, les vêtements secs et, quelques minutes plus tard, mes geôliers m’invitent à partager leur petit-déjeuner… Alors, qu’est-ce que vous dites de ça ?

2 étoiles

Au moment où j’ai eu ce livre entre les mains, je m’attendais réellement à quelque chose semblable à CHERUB de Robert Muchamore. Ça n’a pas était le cas. Oui, les « héros » sont des orphelins engagés par une société secrète pour faire des missions, mais les ressemblances s’arrêtent là.
Si dans CHERUB ils obéissent au gouvernement britannique, ici ils ne dépendent de personnes d’autres que de Mandragore, le médecin qui les a « embauchés ». Je mets des guillemets car ils n’ont pas réellement eu le choix. On a aussi organisé leurs morts, et on parle donc régulièrement de leurs enterrements. Mais je n’en dirais pas plus pour éviter le spoil.

Mon avis sur ce roman, et premier tome au passage, est plutôt mitigé : si certains points m’ont beaucoup plu, d’autres m’ont gênés, voir parus complètement irréalistes, déplacés.
Avant de réellement parler du roman et de l’histoire en eux-même, je voudrais aborder la plume de l’auteur : je l’ai d’abord trouvé simpliste et assez étrange avant de m’y habituer et de bien l’apprécier. Oui, elle n’a rien d’extraordinaire mais se lis bien et nous permet d’entrer facilement dans l’histoire.
Pour ce qui est de l’histoire, certains points m’ont pas mal dérangés, points que je ne citerais pas pour ne pas spoiler, même si je dirais que ce sont surtout des sortes de « petits crimes » qui ne passent pas pour une organisation qui œuvre pour le bien. J’ai par contre bien aimé son déroulement avec ces multiples retournements de situations même si la plupart sont devinables d’avance.
Le rythme est quand à lui bon et plaisant et l’action presque omniprésente : il y a peu de repos mais ce n’est absolument pas déplaisant.

Les personnages sont par contre un point plutôt faible de cette série. J’ai trouvé Neil trop présent, on se centre un peu trop sur lui, au dépend des quatre autres Effacés… Ils sont aussi peu vivants : je ne me suis pas vraiment capable de décrire mentalement ni physiquement la plupart d’entre eux en sortant de ce roman.
Si Amandieu est plutôt bien présenter pour un méchant et qu’on arrive à le « cerner » pour ce qu’il est cernable, les autres personnages secondaires sont plutôt absent, voir inexistant.
Par contre, Mandragore m’a vraiment plu. On ne sais que le strict minimum sur lui, même un peu moins, et l’auteur a vraiment créé un personnage très mystérieux au point que l’on peut se demander qui il est vraiment… Si je devais lire le tome 2, ce serait seulement pour lui.

La fin est, quant à elle, excellente. Cela termine très bien le tome : déjà, elle est prenante et ensuite, sa fin (la fin de la fin, la dernière page au final) clôture génialement le tome : elle peut donner envie d’en lire plus, d’ouvrir le tome 2 comme elle peut être une fin en soi. Un très bon point, il faut le dire !

En bilan, je dirais que malgré un tome qui a ses défauts, ce livre a su presque me charmer, mais pas me convaincre de lire la suite…

Couverture de mon édition de Les Effacés, Tome 1 : Toxicité maximale

Couverture : 2,5/3 => La couverture est magnifique : un peu doré, bronzé, elle brille ! C’est trop beau !
Ecriture : 4/6 => L’écriture est simple mais plutôt sympa.
Personnages : 3/6 => J’ai eu pas mal de mal avec les personnages principaux mais j’ai adoré Amandieu et Mandragore.
Histoire : 4/5 => L’histoire est plutôt sympa malgré des points faibles mais avec de bonnes idées.

Bilan :  13,5/20=> Chocolat au lait !

¿ Et vous, vous en avez pensé quoi ?

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Publié le 21 octobre 2014, dans Chocolat au lait, Chocovore, Critique Littéraire, Non classé, Roman, et tagué , , , , , . Bookmarquez ce permalien. Poster un commentaire.

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